aljama3a assolalya hammam elfougani

aljama3a assolalya hammam elfougani

le divorce (4)

      

          Femmes marocaines : vos droits en France       
          16Dans le divorce par consentement mutuel, la notion de compensation
          est-elle maintenue ?       
          La compensation est possible mais non obligatoire dans ce type de divorce. Les       
          époux choisissent librement s’ils souhaitent ou non y recourir.       
          17Quelle est la différence entre le divorce par consentement mutuel
          et le Khol’ ?       
Le Khol’ est un divorce par consentement mutuel, avec la particularité de prévoir       
          une contrepartie nancière de l’épouse au prot de son conjoint (art 115).       

          Grâce au nouveau code de la famille, si les époux conviennent du principe du Khol’
sans s’accorder sur son montant, c’est le tribunal qui évaluera la contrepartie
(article 120) en fonction du montant de la dot, de la durée du mariage, des raisons

          de la demande du Khol, de la situation nancière de la femme.       
          Si l’épouse persiste à demander le divorce Khol’ et que son époux s’y oppose, le       
          juge appliquera la procédure de divorce judiciaire pour discorde.       
          18Comment peut-on préserver l’épouse des pressions de son mari pour
          obtenir une xation exagérée du Khol’ ?       

Si elle n’est pas d’accord sur le montant prévu par son mari, elle peut demander au
Tribunal de déterminer un nouveau montant.
Si elle établit par tout moyen de preuve que la compensation accordée en contre-
partie du divorce est le résultat d’une pression, d’une contrainte, d’une violence
ou d’une extorsion de la part de son époux, le divorce est exécutoire dans tous les
cas et elle a droit à la restitution de la compensation (art 117).

          19La femme peut-elle utiliser l’argent de la pension alimentaire pour payer
          le Khol’ ?       

Si la femme est insolvable, la compensation en contrepartie de son divorce par
Khol’ ne doit pas être payée aux dépens des droits des enfants ou de leur pension
alimentaire.
Si la femme divorcée par Khol’, qui a donné en compensation la pension
alimentaire de ses enfants, devient insolvable, la pension sera à la charge du père,
sans préjudice du droit de celui-ci de réclamer la restitution de ce qu’il a versé au

          prot des enfants. (art 119

 



08/05/2012
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 63 autres membres