aljama3a assolalya hammam elfougani

Données tirées de l'article de Jean-Louis Miège, Figuig en
1910 et en 1945, Revue Maroc-Europe #10, Rabat,
1996.

(1): De
Castries, Notes sur Figuig, Bulletin de la Société de
Géographie, Paris, 1882, p.401. Le rapport original,
Aïn-Sefra, 15/1/1882, 14 pages manuscrites, est conservé aux AOM, 30 HZ
23.
(2): Mohammed ben
Abderrahman El Marrakchi, Rapport de voyage à Figuig et
au Touat, manuscrit de 132 pages, AGV, C6, août
1894.
(3): La Martinière H.M.
De, et Lacroix N., Documents pour servir à l'étude du
nord-Ouest africain réunis et rédigés par ordre de M.
Jules Cambon, vol. 2. Le Sud-Ouest algérien et les
régions limitrophes, Figuig, l'oued Saoura. Alger, 1896.
Renseignements recueillis en 1894 et 1895.
(4): Rousseau, lieutenant, publié par
Jean-Louis Miège dans Figuig en 1910 et en
1945, Revue Maroc-Europe
#10, Rabat, 1996.
(5): Pariel, lieutenant, La maison à Figuig, in Revue d'ethnographie et de sociologie, Paris,
9/1912, p. 259. Pariel a utilisé le rapport de Rousseau complété par ses propres
observations. Son chiffre est fondé sur une estimation de 1.653 foyers d'une
moyenne de 7 personnes.
(6): Le chiffre de 1921 provient d'un dénombrement. Il est peu fiable de
l'avis du contrôleur même du territoire. Une évaluation de 1922 le redresse
jusqu'aux environs de 12 000. Cf. l'Etat de la population
indigène des contrôles de Figuig et Tendrara résidant en dehors des centres et
agglomérations d'après le dénombrement effectué en 1921,
Figuig, 11/7/192.
(7): Russo
P., Au pays de Figuig,
in Bulletin de la Société de Géographie du
Maroc, 3/1923, p. 385-472, p.389.
(8): Gromand R., Le
particularisme de Figuig  in l'Afrique française, Renseignements coloniaux,
4/1939, p. 89 sq.
Gromand a repris le chiffre qu'il
fournit dans son rapport de fin 1930 après avoir quitté, au début de l'été, le
contrôle civil de Figuig.
(9): Informations fournies par le dénombrement effectué par Amar Taïeb ben
Mohamed, de Maïz, alors secrétaire-interprète du contrôle civil.
(10): Bonnefous M., La
palmeraie de Figuig, Etude démographique et économique d'une grande oasis du Sud
marocain, Rabat,
1953.

ans la partie Peuplement, vous pourrez constater à
quel pont les familles de Figuig sont d'origines diverses et variées. Leur
regroupement au sein d'un ksar obéit à un structure classique. C'est le
clan – comme dans toute l'aire arabo-musulmane – qui est la base de la vie
sociale. Ceux-ci disposaient le plus souvent d'un ksar qui leur était
propre et qui, aggloméré à d'autres, à fini par subsister sous la forme d'un
quartier portant leur nom. Chaque clan (à quelques rares exceptions) était
représenté à la djemaâ, conseil des anciens qui valait toute autorité
sur les ksouriens. Les noms des différents clans (filqa, pl.
filaqat) donnent la tentation d'une lecture purement généalogique de
cette organisation, mais il n'en est rien. Les divers lignages composant les
"grandes familles" ne se réfèrent pas à un ancêtre commun, loin s'en faut,
l'origine même de noms comme Ouled-Saïd ou Slimane-ou-M'Hammed (pour s'en tenir
à Zenaga) étant oubliée. Il faut y voir simplement une parenté symbolique et les
familles ne s'y trompent guère, conservant chacune le souvenir de sa propre
origine.
Lorsqu'un étranger (barrani) venait s'installer dans un
ksar, les autres habitants (par le biais de la djemaâ) lui assignaient un
secteur d'habitation, et par là même, une "grande famille" où s'intégrer. Ainsi,
à titre d'exemple, lorsque les at-Khlouf quittèrent El-Oudaghir pour s'installer
à Zenaga, ils furent mêlés aux Ouled-Hamou dont ils partageaient le secteur, les
droits et les obligations. De même, les Jaber, après la destruction de leur
ksar, furent répartis dans les autres ksour, à chaque fois
dans une "grande famille" différente. La répartiton des familles peut varier
avec le temps, lorsque l'une devient trop grande ou trop petite, ce qui démontre
que la société ksourienne n'est pas une société figée, mais au contraire, en
perpétuel mouvement.
Pour la classification ci-dessous, nous nous basons sur
l'enquêtre très complète du commandant Rousseau (1910), reproduite par
Jean-Louis Miège dans Figuig en 1910 et en 1945, in
Maroc-Europe #10 (1996)

    CLANS ET
FAMILLES D'EL-ABIDATE

    CLANS ET
FAMILLES D'EL-HAMMAM-FOUKANI

    CLANS ET
FAMILLES D'EL-HAMMAM-TAHTANI

    CLANS ET
FAMILLES D'EL-MAÏZ

    CLANS ET
FAMILLES D'EL-OUDAGHIR

    CLANS ET
FAMILLES D'OULED-SLIMANE

    CLANS ET
FAMILLES DE ZENAGA